Bilan positif pour cette première compétition de la saison : une bonne journée, des sensations positives, et une performance satisfaisante... Revenons sur tout cela.
Ce triathlon Longue Distance (il faut dire L maintenant...) était donc le premier objectif de la saison. La préparation proprement dite avait commencée début avril. De meilleures sensations en course à pied et, à un niveau moindre, en natation, étaient donc à confirmer. Le beau temps était au rendez-vous en ce dimanche matin. Le vent, lui aussi, était de la partie.
8H00 : Pan ! C'est partit ! Pas trop de baston sur cette large zone de départ. Le parcours de 3100 m se négocie bien, malgrés les éternels problèmes de bouées trop petites rendues invisibles dans l'agitation aquatique... Quelques sensations de longueur, mais un temps final correct pour moi de 50'18" (178ème temps natation). Une traditionnelle transition "touriste" plus tard, c'est le départ vélo... La course commence vraiment...
Le vent venant du sud est assez violent, il sera contraire durant les 40 premiers kilomètres. Le premier faux plat s'en trouve rendu très difficile. Les sensations sont moyennes dans la première ascension. Le long plat descendant menant au pied de la seconde difficiculté est rendue dangereuse à cause des violentes rafales. Survient ensuite un "grain" orageux qui mouille la route et ceux qui évoluent dessus ! Par chance, c'est à la montée que je me fais tremper, évitant ainsi le "coup de froid". C'est une longue montée de 10 km, pas très pentue, qui nous est proposée. Depuis le début, je reprends bon nombre de concurrents, et l'ascension confirmera cette tendance. Au sommet, demi-tour, on rentre !!! La descente est dangereuse : les concurents qui montent, ceux qui descendent, la circutaion automobile, les coulées de boue dues aux pluies de la veille. Je fais donc une descente prudente et perds un peu de terrain... La dernière ascension est quelque peu difficile, mais le vent de dos la rend moins terrible. Dernière descente, retour sur Calvi, vent de dos, plus de 50 km/H... Je dépose le vélo avec un temps final de 2H46'36" (90ème temps vélo). Séance cyclime plutôt satisfaisante...
Epreuve de vérité du triathlon, la course à pieds ! Je l'aborde déterminé comme jamais ! A l'offensive. Le parcours est simple : 1 km de plat, 4 km de montée, puis demi-tour... Premier segment, je ne calcule pas trop, la seule question que je me pose est "comment vais-je faire pour tenir ce rythme ?". Premier demi-tour et hop on descend. L'allure s'accélère à peine. Les temps de passage sont bon car ce n'est pas un parcours de 5 kilomètres qui nous est proposé, mais seulement 4,4 km ! La seconde assencion est plus pénible, je serre les dents car je sais que la descente facilitera le retour. Tout faux car, sur ce dernier segment, je mets tout ce qu'il reste pour finir, sur la ligne, bien décalqué ! 1h19'51", c'est le temps "officiel" comprenant la transision vélo-course à pied (transition, je vous le donne en mille, une nouvelle fois très moyenne"...). Cela donne malgré tout le 57ème temps course à pied. Officieusement, sur mon Garmin, je boucle les 17,7 km depuis la sortie de l'aire de transition à l'arrivée en 1h16'29"...
Bilan : globalement satisfaisant ! 4H56'44", 81ème place au scratch, 13ème de ma catégorie. Des progrès validés en natation (un peu...) et en course à pied (surtout !).
A noter que j'étais acoompagné dans cette épreuve de 4 collègues de Triath'Lons. Enmenés par un super Sébastien Stalder, l'équipe masculine du Triath'Lons se classe second derrière une formidable équipe de Saint Raphaël composée de... 2 étrangers. C'est donc un titre de vice-Champion de France que glanent le trio Stalder-Menestrier-Bonnet. Bravo à eux ! J'étais la pour faire "roue de secours", de secours il n'y eu point besoin... En terme de performance, c'est plutôt mieux !
Côté intendance, notre Président François, le pape du Triath'Lons, nous a monté un super séjour. Qu'il en soit ici sincèrement remercié. Une organisation ronflante au top...
Derniers et traditionnels remerciements à Stéphane Palazzetti. La préparation n'était pas évidente à gérer. En mars dernier, je subissais un sérieux contre-coup de l'enchaînement IM Cozumel-Transjurassienne. Ajoutons y une blessure au genoux et des conditions météo excécrables et vous comprendrez la difficulté qu'a du surmonter le coach ! Merci à lui...
Enfin, un petit clin d'oeil à Alexis et Seb, parfois compères d'entraînement... And thank you mister T. Pour la photo !
